Amis Bibliophiles bonsoir,
Un été, un déménagement, qui me voit quitter la capitale des Gaules pour celle de la France, largement de quoi m'occuper, ma bibliothèque n'a d'ailleurs pas encore intégré mon nouveau domicile... Sommeil agité.
Quid novi? Une connexion internet capricieuse, un salon à Tarascon, un article vide dans Les Echos Investir et un compte-rendu des acquisitions estivales: est-ce parce que je suis abibliothèque (comme on serait apatride), que je n'ai acquis aucun ouvrage cet été? Je ne sais pas. Je n'ai rien trouvé dans la vente de Montignac d'ailleurs.
A noter sur vos tablettes, le 15 septembre, le "Marché aux livres anciens et métiers du livre", à Tarascon, salle du Panoramique, le dimanche 15 septembre 2013 (9h - 19h). Ce salon est organisé par notre ami Pierre Brillard, dont je reprends l'argumentaire qui va finir de vous décider à profiter de l'arrière-saison.
Pierre rappelle en effet aux visiteurs, aux curieux et aux bibliophiles qui auraient encore envie d'arpenter les travées du marché, les avantages qu'ils ont à préférer ces salons à la vente en ligne :
- Pas de frais de port
- On peut toucher la marchandise
- Un escompte sur la vente est négociable
- On peut boire un demi bien frais au café d'à côté
- On rencontre d'autres passionnés
- On apprend des choses en parlant avec le libraire
- On marche un peu, ce qui est bon pour la santé
- On peut y aller avec sa compagne
- Si on fait le salon à l'occasion des journées du patrimoine, on peut faire des visites gratuites
Comment hésiter?
A noter également, l'article du site Les Echos, au sein du dossier "Comment marier ses investissements avec ses passions?", et titré "Manuscrits et livres anciens, un marché d’exception".
Un article étonnant, qui donne la parole à Mme Lamort, toujours très pertinente: "Anne Lamort, présidente du Syndicat national de la librairie ancienne et moderne (SLAM), « il est exclusivement constitué d’exceptions et il n’existe pas de “cours” permettant de mesurer une évolution quelconque»"...
... puis qui après un paragraphe "Spécualteurs s'abstenir", présente l'offre spéculative d'Aristophil, en rappelant que "Selon Aristophil, les prix ont augmenté de 8 % par an, en moyenne, ces dernières années, mais rien ne dit que ce mouvement se poursuivra, car la revente reste toujours aléatoire."
Vous retrouverez l'article ici:
Côté acquisitions, pas de livre, mais ces deux objets insolites. Le premier est un diable, en bois, du 17ème siècle, selon le vendeur (professionnel), que j'aime beaucoup. Il mesure environ 35 centimètres et s'il en est parmi vous qui peuvent m'en dire plus, j'apprécierais beaucoup.
Le second est un crâne qui figurait au pied du mât d'artimon d'un navire du 17 ou du 18ème siècle, au dessus des traditionnels os entrecroisés.
Il ne s'agît pas de flibuste, mais d'un symbole religieux qui était destiné à protéger les marins (environ 20 x 20 cm).
H